Notre sermon pascal a été écrit par le pasteur genevois Jean Isaac Samuel Cellerier (1753-1844) pour le jour de Pâques de l’an 1802.
Comme le dit la note introductive, les circonstances de cette prédication étaient particulières, car « l’ère chrétienne venait d’être rétablie et … le culte divin put être célébré de nouveau avec son antique solennité ». En 1792, Genève a été atteinte par la Révolution française, puis, en 1798, annexée par la France ; celle-ci, après le coup d’état de 1799, s’achemine vers le règne de Napoléon Ier.
Le prédicateur se réjouit du « triomphe de la religion du Christ ». Il note que pour entrer dans la joie de l’Eglise, qui fête à la fois la résurrection du Christ et sa propre résurrection, il faut lui appartenir et revêtir les sentiments des premiers chrétiens. A cette fin, il se propose de sonder une parole de Paul adressée aux Colossiens :
Si vous êtes ressuscité avec Christ, cherchez les choses du ciel. (Col 3.1)