Charles Edouard Babut naît le 6 avril 1835
à Paris. Il est le sixième (et dernier) enfant [1] d’Edouard Babut
(1787-1848) et d’Adélaïde Marie Caroline Monod, dite Adèle (1796-1876).
Adèle est une fille de Jean Monod et la sœur aînée d’Adolphe Monod. Son
mari Edouard est fils d’un banquier ayant fait faillite ; lui-même a
travaillé pour la banque Barings à Londres, mais se voit obligé de
démissionner en 1834.
Jacques, Adolphe, Eugène et tant d’autres …
Grands prédicateurs de langue française, du XVIIe au XIXe siècle
dimanche 22 novembre 2015
samedi 14 novembre 2015
Charles Babut - sermons
Nous venons d’ajouter 23 sermons de Charles Babut (1835-1916), fils d’Adèle Monod (et donc neveu d’Adolphe) et pasteur à Nîmes, à notre site consacré à la grande prédication française. D’autres suivront en temps voulu (Dieu voulant).
Vous trouverez les sermons ici.
mercredi 11 novembre 2015
Le catéchisme de Saurin - Introduction
Cette introduction au catéchisme est particulièrement intéressante, car elle montre combien l’esprit des Lumières, avec son insistance sur la raison, a imprégné les huguenots exilés aux Pays-Bas au tout début du XVIIIème siècle.
Selon Saurin, le croyant doit fonder ses idées sur Dieu et sur le culte qui doit lui être rendu sur ce qui lui paraît le plus raisonnable, et non sur l’autorité de ses maîtres. Sinon, la porte est ouverte à toute sorte d’abus. Ceci n’exclut pas une certaine déférence pour les avis des maîtres, qui s’exprime dans une écoute attentive de leurs raisons et la reconnaissance de leur sollicitude. Le croyant se limitera dans l’examen de l’enseignement reçu à ce qui est à sa portée ; pour le reste, il suspend son jugement, en attendant d’avoir plus de lumières. Le dogme de la Trinité, par exemple, est établi par la preuve de l’existence de Dieu, de sa véracité, de l’origine divine de l’Ecriture et enfin de son enseignement à cet égard. Si certaines doctrines scripturaires dépassent le croyant, il ne les adopte pas encore, par respect pour Dieu, en espérant croître dans sa compréhension.
***
dimanche 1 novembre 2015
Laurent Drelincourt - L’homme, petit monde
Portrait de la divine essence,
Incomparable bâtiment (§),
Où l’Eternel, en le formant,
Déploya sa toute-puissance.
Simple être, par ton existence,
Plante, par ton accroissement (†),
Animal, par ton sentiment,
Ange, par ton intelligence.
Temple vivant, monde abrégé,
Où le Créateur a logé
Tant de différentes images :
Chef d’œuvre, admirable et divers,
Homme, rends à Dieu les hommages
Des êtres de tout l’univers.
(§) édifice
(†) ta croissance
Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne de langue française (ici). Vous y trouverez également un facsimilé de l’édition de 1680.
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