mercredi 30 décembre 2015

Laurent Drelincourt - Sur la jeunesse



Dans son douzième sonnet, Laurent Drelincourt (1625-1680) s’adresse aux jeunes gens. 
Son avertissement n’est pas sans rappeler celui de Qohélet.

Jeunesse, ne suis point ton caprice volage ;
Au plus beau de tes jours, souviens-toi de ta fin.
Peut-être verras-tu ton soir dans ton matin,
Et l’hiver de ta vie au printemps de ton âge.

La plus verte saison est sujette à l’orage ;
De la certaine mort le temps est incertain,
Et de la fleur des champs le fragile destin,
Exprime de ton sort la véritable image.

Mais veux-tu, dans le ciel, refleurir pour toujours ? 
Ne garde point à Dieu l’hiver qui des vieux jours
Tient, sous ses dures lois, la faiblesse asservie.

Consacre-lui les fleurs de ton jeune printemps,
L’élite de tes jours, la force de ta vie,
Puisqu’il est l’arbitre et l’auteur de tes ans. 

Egalement publié sur mon site consacré à la grande prédication française (ici). Vous y trouverez aussi un facsimile de l’édition de 1680.

samedi 26 décembre 2015

Napoléon Roussel - une petite biographie



Bien qu’il fût « l’un des évangélistes les plus dynamiques de la Société Evangélique de France » [1] et « une des figures les plus originales du Réveil » [2], Napoléon Roussel est aujourd’hui assez peu connu. Et pourtant, il gagne à être connu, celui dont Jean Monod a pu dire que « l’initiative, la vaillance, l’intrépidité […] furent les traits dominants de son caractère et de sa vie » [3] et que « le caractère incisif de sa parole, son enseignement clair et logique, le respect qu’inspirait sa personne, son absolu désintéressement frappaient les esprits » [4].

Napoléon Roussel naît à Sauve (Gard, Languedoc-Roussillon) le 15 novembre 1805. Il est le fils de Pierre Roussel (1775-1851), un ancien soldat dans les armées napoléoniennes, et de Marie Rey (1770- ?). Ses parents travaillent dans la fabrication des bas.

Napoléon Roussel - a short biography



Although he was “one of the most dynamic evangelists of the Evangelical Society of France” [1] and “one of the most original figures of the Réveil” [2] , Napoléon Roussel is hardly known today. He is, however, well worth knowing, he of whom Jean Monod has said that “initiative, courage, fearlessness […] were the dominant traits of his character and life” [3] and that “the incisiveness of his word, his clear and logical teaching, the respect which his person commanded and his utter selflessness were striking” [4] . 

Napoléon Roussel was born in Sauve (Gard, Languedoc-Roussillon) on November 15, 1805 to Pierre Roussel (1775-1851), a former soldier in Bonaparte’s army, and Marie Rey (1770-?). Both parents worked in the manufacture of stockings.

Napoleon Roussel - sein Leben im Abriß



Obwohl er „einer der dynamischsten Evangelisten der Evangelischen Gesellschaft Frankreichs“ [1] und „eine der originellsten Gestalten des Réveil“ [2] war, ist Napoleon Roussel heute kaum bekannt. Dabei kann man allerhand lernen von ihm, von dem Jean Monod gesagt hat, daß „Initiative, Mut und Furchtlosigkeit […] die bestimmenden Züge seines Wesens und Lebens waren“ [3] und daß „die Eindringlichkeit seines Worts, seine klare und logische Lehre, der Respekt, den seine Person einflößte, und seine absolute Uneigennützigkeit auf alle großen Eindruck machten“ [4].

Napoleon Roussel wurde am 15. November 1805 in Sauve (Gard, Languedoc-Roussillon) als Sohn von Pierre Roussel (1775-1851), ehemals Soldat unter Napoleon Bonaparte, und Marie Rey (1770-?) geboren. Beide Eltern arbeiteten in der Strumpferzeugung. 

jeudi 24 décembre 2015

Comment il ne faut pas prêcher - Procope



Continuons notre lecture de l’ouvrage Comment il ne faut pas prêcher de Napoléon Roussel. Nous arrivons au chapitre 6 qui traite d’un certain Procope :

Télécharger le texte du chapitre


dimanche 20 décembre 2015

Un portrait de Charles Drelincourt



Je viens d’acquérir un joli portrait de Charles Drelincourt (1595-1669) à l’âge de 68 ans, donc vers 1663. Il s’agit d’une gravure de Lambert Visscher (1633-1690), d’après un portrait de Wallerant Vaillant (1623-1677).

Vous aurez noté que le portrait est accompagné d’un petit poème :

Quel autre peut mieux, ô mortel ! 
Dans la mort t’apprendre à revivre 
Que celui qui par ce saint livre
S’est rendu soi-même immortel ?