Laurent Drelincourt (1625-1680) se délecte de la bonté du Créateur :
Seigneur, n’avais tu pas, de toute éternité,
Sur ton auguste front, un pompeux diadème ?
Et ne vivais-tu pas, dans ta grandeur suprême ?
Revêtu de lumière et d’immortalité ?
Quel bien te manquait-il, dans ta divinité ?
Ton pouvoir, ton bonheur, n’était-il pas extrême ?
Et ne trouvais-tu pas, sans sortir de toi-même,
Tes délices, ta gloire et ta félicité ?
Mais qui te porta donc, ô puissance très-sage,
A tirer du néant ce merveilleux ouvrage,
Cette basse machine, et ce haut firmament ?
C’est ta seule bonté qui fit la créature :
Tu voulus, Dieu très-bon, marquer en la formant,
Sur l’œuvre de tes mains les traits de ta nature.
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Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne (ici).
Vous y trouverez également le facsimile de 1680.