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A travers Caliste, Napoléon Roussel, l’auteur du livret « Comment il ne faut pas prêcher
», critique le
prédicateur qui sacrifie la simplicité, la franchise et le naturel de
sa parole et de sa pensée aux exigences de la rhétorique. Soucieux de la
dignité de la chaire et de l’excellence de son style, Caliste parle
lentement, se complaît dans des gestes solennels et donne beaucoup
d’ampleur à sa voix. Il utilise des mots rares et abstraits, et sa
pensée est vide. « Avec vos prétentions d’artiste, vous gâtez la nature !
» lui lance Roussel.