mardi 25 août 2015

Les dernières heures de Pierre Du Moulin




Ceux qui s’intéressent aux grands prédicateurs protestants du XVIIe siècle découvriront tôt ou tard un genre littéraire intéressant, qui n’existe plus de nos jours, à savoir le récit des dernières heures des pasteurs.

mercredi 19 août 2015

Portraits d’Eugène Bersier

Lorsqu’on évoque Eugène Bersier, on montre en général la belle photo du pasteur en robe d’apparat. Mais il y en a d’autres. Voici ma petite collection. 

La première photo que je possède est malheureusement sans date. Bersier semble être assez jeune, mon estimation personnelle serait que le pasteur a alors 30 ans, ce qui nous situe en 1861. 


Au verso, nous apprenons que la photo a été prise à Paris, chez Reutlinger.

mercredi 12 août 2015

Eugène Bersier - La parole de Caïn


Texte du sermon



Texte de base

Genèse 4.9

L’Eternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? 
Et Caïn lui répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère ?

Grande idée

A l’image de leur Maître, les chrétiens doivent se soucier des souffrances du monde autour d’eux, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan spirituel.

Contenu

Ce sermon d’Eugène Bersier est un plaidoyer vibrant pour le travail social et l’évangélisation.

vendredi 7 août 2015

Laurent Drelincourt - Sur l’esprit malin



Laurent Drelincourt (1625-1680) évoque Satan :

Nature, prête-moi tes plus noires couleurs,
Fournis, pour mon tableau, le sang d’une panthère,
Le venin d’un dragon, le fiel d’une vipère,
D’un crocodile, enfin, et l’écume et les pleurs.

Je veux peindre, aujourd’hui, l’artisan des malheurs,
Le lion, le serpent, le monstre sanguinaire,
Qui nous fit tous mortels, en tuant notre père,
Et par lui nous causa d’éternelles douleurs.

Il nous ouvrit la voie aux infernales flammes,
Et ce bourreau cruel, et des corps et des âmes,
Détruisit, d’un seul coup, le bonheur des humains.

C’est à toi-même, ô Dieu ! que Satan fit l’outrage,
L’homme est ta ressemblance, et l’œuvre de tes mains,
Venge l’original, en sauvant son image.



Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne (ici).

Vous y trouverez également le facsimile de 1680.

lundi 3 août 2015

Charles Drelincourt - Il faut souvent penser à la mort




Après avoir cité les raisons qui font que nous craignons la mort, Charles Drelincourt développe, au septième chapitre de ses Consolations, sa stratégie permettant au chrétien angoissé de surmonter sa peur de la mort. La première mesure qu’il préconise consiste à penser souvent à la mort

L’auteur compare la situation de l’homme face à la mort à celle du jeune soldat face aux dangers de la guerre ou celle d’un homme en présence d’animaux sauvages. Ce qui est commun à ces situations, c’est qu’on peut s’habituer à la fréquentation de ce qui fait peur, voire même y trouver une certaine joie. Lorsque le chrétien contemple sa mort de près, il reconnaît derrière elle son salut et sa délivrance. 

Il convient donc de penser souvent à sa mort, et de nous familiariser avec sa réalité. Les maladies, par exemple, peuvent nous servir de rappel de notre mortalité, tout comme la mort de personnes autour de nous. Drelincourt recommande aussi la rédaction et la lecture fréquente de notre testament. Au fond, tout les éléments de notre vie quotidienne peuvent nous faire penser à notre mort : des animaux sont morts pour notre nourriture et nos vêtements, notre sommeil ressemble à la mort, nos départs de chez nous, nos moments de solitude, une invitation à des noces, la terre sous nos pieds, la vue de plantes, de ruisseaux, d’un cadran, le souffle du vent, la beauté du ciel, le changement des saisons, les voyages, … tout peut nous rappeler la brièveté de la vie et notre départ de cette terre. Il ne s’agit pas de cultiver des pensées morbides, mais de nous familiariser, peu à peu, avec cette réalité, qui finira, par là même, à nous terroriser de moins en moins.

Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne (ici).
On y trouvera également le facsimilé du texte ainsi qu’un enregistrement audio.

Adolphe Monod - The Mercy of God



I have now made available my personal translation of Monod’s sermon La miséricorde de Dieu: The mercy of God (which is the second part to La misère de l’homme: The Misery of Man, also from 1828). You can download the file here

On my Monod site you can also read a short analysis and listen to an audio recording, etc.