S’il y a un pasteur huguenot dont nous ne manquons pas de portraits, c’est Pierre Du Moulin (ou Petrus Molinaeus, 1568-1658), pasteur à Charenton et ensuite professeur de théologie à Sedan.
Dans ma petite collection personnelle de gravures, il y a quatre portraits du vénérable pasteur :
La première gravure montre un Du Moulin encore relativement jeune. La Bibliothèque nationale d’Autriche, qui possède un exemplaire du même portrait, le date à 1614. Le pasteur aurait alors 46 ans.
L’inscription latine (« Petrus Molineus [sic] Philosophie Naturalis Professo. ») le présente comme professeur de philosophie naturelle.
Je possède aussi une gravure extraite de l’ouvrage Bibliotheca chalcographica, hoc est virtute et eruditione clarorum Virorum Imagines, publié en 1664.
Autour du portrait, il y a l’inscription latine « Petrus Molinaeus Phil. Et Theol. Doct. olim Leidae Phys. Prof. dein Paris. Eccl. Pastor demum Sedani Pastor et The. Prof. Aet. 74 A. 1641 », ce que je traduirais par « Pierre Du Moulin, docteur de la philosophie et de la théologie, autrefois professeur de physique à Leyde, ensuite pasteur de l’Eglise de Paris et enfin pasteur et professeur de théologie à Sedan, en sa 74e année, en l’an 1641. »
Sous le médaillon, on trouve encore un texte latin :
Il me semble qu’on pourrait le traduire par :
La troisième gravure est de Pierre Aubry (1610-1686). Selon certaines sources non vérifiées, elle date de 1666.
Les textes latins sont les mêmes que sur la première gravure, mais on nous offre également la traduction suivante en rime :
Ma quatrième gravure est un peu plus récente. Elle est du graveur parisien Etienne Jehandier Desrochers (1668-1741) – la gravure indique même l’adresse de l’artiste : « rue du foin, près la rue saint Jacque ».
Du Moulin est présenté comme suit : « Pierre du Moulin, ministre de Charenton, né dans le Vexin l’an 1568, il mourut à Sedan l’an 1658, âgé de 90 ans ».
Le portrait est assorti d’une étrange posésie, vraisemblablement antiprotestante :
Dans ma petite collection personnelle de gravures, il y a quatre portraits du vénérable pasteur :
La première gravure montre un Du Moulin encore relativement jeune. La Bibliothèque nationale d’Autriche, qui possède un exemplaire du même portrait, le date à 1614. Le pasteur aurait alors 46 ans.
L’inscription latine (« Petrus Molineus [sic] Philosophie Naturalis Professo. ») le présente comme professeur de philosophie naturelle.
Je possède aussi une gravure extraite de l’ouvrage Bibliotheca chalcographica, hoc est virtute et eruditione clarorum Virorum Imagines, publié en 1664.
Autour du portrait, il y a l’inscription latine « Petrus Molinaeus Phil. Et Theol. Doct. olim Leidae Phys. Prof. dein Paris. Eccl. Pastor demum Sedani Pastor et The. Prof. Aet. 74 A. 1641 », ce que je traduirais par « Pierre Du Moulin, docteur de la philosophie et de la théologie, autrefois professeur de physique à Leyde, ensuite pasteur de l’Eglise de Paris et enfin pasteur et professeur de théologie à Sedan, en sa 74e année, en l’an 1641. »
Sous le médaillon, on trouve encore un texte latin :
« Ingeniosa manus faciem simulavit in aere
Defuit ars per quam sculperet ingenium. »
« Une main douée a reproduit [son] visage dans le cuivre,
Mais l’art fait défaut pour graver [son] caractère. »
La troisième gravure est de Pierre Aubry (1610-1686). Selon certaines sources non vérifiées, elle date de 1666.
Les textes latins sont les mêmes que sur la première gravure, mais on nous offre également la traduction suivante en rime :
« L’industrieuse main exprime bien la face,
Mais n’a pu de l’esprit graver la bonne grâce. »
Ma quatrième gravure est un peu plus récente. Elle est du graveur parisien Etienne Jehandier Desrochers (1668-1741) – la gravure indique même l’adresse de l’artiste : « rue du foin, près la rue saint Jacque ».
Du Moulin est présenté comme suit : « Pierre du Moulin, ministre de Charenton, né dans le Vexin l’an 1568, il mourut à Sedan l’an 1658, âgé de 90 ans ».
Le portrait est assorti d’une étrange posésie, vraisemblablement antiprotestante :
« Si l’erreur sur la vérité
Eut pu remporter la victoire
Du Moulin aurait mérité
D’en recevoir toute la gloire. »
Egalement publié sur mon site Internet (ici).
Vous y trouverez également des scans en haute résolution.
Vous y trouverez également des scans en haute résolution.
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