Dans son quatorzième sonnet, Laurent Drelincourt (1625-1680) aborde le monde des animaux :
Des eaux, de la terre, et des airs,
Richesse et merveille infinie,
Hôtes qui peuplez l’univers,
Vieille et féconde colonie :
Que dans vos logements divers,
La discorde en étant bannie,
Pour louer Dieu, vos cœurs ouverts
Fassent une sainte harmonie.
Mortel, bénis sa Majesté
Il produit, par sa bonté
Tant d’animaux pour ton usage.
Mais qu’il te souvienne aujourd’hui,
Que formant pour toi cet ouvrage,
Ses mains te formèrent pour Lui.
Aussi publié sur mon site Internet consacré aux prédicateurs de langue française (ici).
Vous y trouverez également un facsimilé de l'édition de 1680.
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