Le trentième sonnet du premier livre des Sonnets chrétiens du pasteur-poète Laurent Drelincourt (1625-1680) est consacré aux pierres précieuses :
Quoi, sort-il tant de feux, de rayons, de lumières
D’un si froid, si grossier et si noir élément ?
Et tant d’astres, naissant dans ces sombres carrières,
Font-ils donc de la terre un second firmament ?
Minéraux éclatants, terrestres luminaires,
Dont la tête des rois brille superbement,
Je ne puis vous conter que pour des biens vulgaires,
Et pour moi, votre éclat n’est qu’un faible ornement.
Invisible soleil ! qui donnas l’être au monde,
Viens former dans mon cœur, par ta vertu féconde,
Pour célestes joyaux, l’espérance et la foi.
Mais que, cessant un jour d’espérer et de croire,
J’obtienne dans ton ciel, et possède avec toi,
La couronne sans prix des rayons de ta gloire.
Egalement publié sur mon site Internet (ici).
Vous y trouverez également les annotations du poète et le facsimilé de l’édition de 1680.
Egalement publié sur mon site Internet (ici).
Vous y trouverez également les annotations du poète et le facsimilé de l’édition de 1680.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire