Dans le vingt-sixième sonnet du premier livre des Sonnets chrétiens, Laurent Drelincourt (1625-1680) évoque les fontaines et les rivières :
Verres tremblants, miroirs liquides,
Flots d’argent, veines de cristal,
Qui de votre coulant métal
Humectez les terres arides,
Canaux dont les ondes rapides,
S’enfuyant de leur lieu natal,
Roulent, par un ordre fatal
Dans le sein des plaines humides :
S’enfuyant de leur lieu natal,
Roulent, par un ordre fatal
Dans le sein des plaines humides :
Beaux fleuves, ruisseaux précieux,
Où le brûlant astre des cieux,
Se baignant, amortit ses flammes ;
Où le brûlant astre des cieux,
Se baignant, amortit ses flammes ;
Qu’êtes-vous, pour charmer les cœurs,
Au prix de la source, où les âmes
Puisent d’éternelles douceurs ?
Au prix de la source, où les âmes
Puisent d’éternelles douceurs ?
Egalement publié sur mon site Internet (ici). Vous y trouverez également les annotations du poète et le facsimilé de l’édition de 1680.
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