Laurent Drelincourt (1625-1680) nous prouve que christologie rime avec poésie :
Sur l’aile de ma foi, jusqu’aux cieux transporté,
Grand Dieu, je vois ton Fils dans sa grandeur immense,
Engendré dans ton sein, sans avoir pris naissance ;
Et vivant avec toi, de toute éternité.
Je le vois ton égal, en force, en majesté :
Joint à toi par nature, et le même en essence ;
Distingué, toutefois, quant à la subsistance ;
Mais sans éloignement et sans diversité.
Etroite liaison ! Ineffable mystère !
Le Père dans le Fils, et le Fils dans le Père,
Sont unis, sans mélange, inséparablement.
De leur sainte union la merveille est extrême ;
Toute image à l’objet ressemble seulement ;
Mais l’image de Dieu, dans son Fils, c’est Dieu même.
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Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne (ici)
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