Flambeau de l’univers, charmant père du jour,
Globe d’or et de feu, centre de la lumière,
Admirable portrait de la cause première :
Tu fais de la nature, et la joie et l’amour.
Tu fais de la nature, et la joie et l’amour.
Comme un superbe roi, qui brille dans sa cour,
Couronné de rayons en ta haute carrière,
Des portes d’Orient tu franchis la barrière,
Couronné de rayons en ta haute carrière,
Des portes d’Orient tu franchis la barrière,
Pour visiter le Gange, et le Pô, tour-à-tour.
Ainsi, marchant toujours dans ta pompe royale,
Et courant de l’aurore à l’Inde occidentale,
Tu répands en tous lieux ton éclat sans pareil.
Tu répands en tous lieux ton éclat sans pareil.
Mais si je te compare au Dieu de la nature,
Dont tu es, après tout, que la faible peinture,
Ton éclat n’est qu’une ombre, et tu n’es plus soleil.
Dont tu es, après tout, que la faible peinture,
Ton éclat n’est qu’une ombre, et tu n’es plus soleil.
Egalement publié sur mon site consacré aux prédicateurs de langue française (ici).
Vous y trouverez également le facsimilé de 1680.