Notre poète chante la beauté de l’image de Dieu qu’est l’homme :
Quand, des yeux de la foi, je vois le premier âge,
Où tu formas de l’homme, et l’esprit et le corps,
Je te bénis, Seigneur tout-puissant et tout-sage,
Qui dans ce composé versas tant de trésors.
Où tu formas de l’homme, et l’esprit et le corps,
Je te bénis, Seigneur tout-puissant et tout-sage,
Qui dans ce composé versas tant de trésors.
Ce fut-là ton chef-d’œuvre, et ton plus noble ouvrage,
Dont le rare artifice, et les nombreux ressorts,
Expriment clairement les traits de ton image,
Et causent dans mon cœur de célestes transports (§).
Dont le rare artifice, et les nombreux ressorts,
Expriment clairement les traits de ton image,
Et causent dans mon cœur de célestes transports (§).
Eternel, si dans moi ton image est empreinte,
Qu’admirant ton pouvoir je profite en ta crainte (†) ,
Et je t’offre les vœux de ma fidélité.
Qu’admirant ton pouvoir je profite en ta crainte (†) ,
Et je t’offre les vœux de ma fidélité.
Que mon cœur, pour t’aimer, devienne tout de flamme,
Et que, pour rendre hommage à ta divinité,
Je consacre à ta gloire, et mon corps, et mon âme.
Et que, pour rendre hommage à ta divinité,
Je consacre à ta gloire, et mon corps, et mon âme.
(§) transport : mouvement violent d’une passion, qui nous met, nous transporte, en quelque sorte, hors de nous-mêmes ; en français moderne, on parlerait peut-être d’élan
(†) je fasse des progrès dans la crainte (de Dieu)
Aussi publié sur mon site consacré à la grande prédication chrétienne de langue française (ici). Vous y trouverez également un facsimilé de l’édition de 1680.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire