Continuons notre lecture de l’ouvrage Comment il ne faut pas prêcher de Napoléon Roussel. Nous arrivons au chapitre 7 qui est consacré à un certain Ovide :
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Ovide, le dernier des mauvais prédicateurs dont Napoléon Roussel dresse le protrait, manque de sincérité. Il n’a pas
de fond, de profondeur, et il cache cette pauvreté de fond derrière des
artifices. Il soigne les formes, la rhétorique, il prétend à
l’éloquence, et en agissant de la sorte, il traite ses auditeurs comme
ses inférieurs : il leur donne ce qu’il aurait refusé pour lui-même.
Pour ne pas être pris en défaut, Ovide s’adonne à l’abstraction et à la
métaphysique. Mais son public finit par se lasser et lui préférera un
prédicateur plus simple, qui est compréhensible et qui le touche de
temps en temps ...
Egalement publié sur notre site consacré à Adolphe Monod (ici). Vous y trouverez également des traductions anglaise et allemande du billet.
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